Le thème de la journée organisée était “La Participation des régions à la politique Européenne”. Plus concrètement, "Qu’est-ce qui a été proposé aux participants ?"

Bien sûr, l’idée n’est pas apparue soudainement.

Un nombre infini d’organismes et de personnes physiques navarrais participent à des Programmes et des Projets bénéficiant d’un financement européen, et d’une façon ou d’une autre, ils sont impliqués dans ce monde de l’Union Européenne. Nous entretenons avec eux un rapport bilatéral concernant le conseil et l’accompagnement pour la recherche de financement ou la participation aux différents programmes existants.

Cela faisait longtemps que nous avions noté la similitude qui existait entre eux, étant donné qu’ils étaient confrontés aux mêmes problèmes dans leur recherche de financement.

Face à la réalité actuelle, dans laquelle les réseaux sociaux tiennent toute l’actualité, et conscients que toutes les organismes ou personnes auxquels nous pensions partagent des préoccupations similaires, nous souhaitions évaluer grâce à cette journée l’intérêt suscité par la participation régionale aux politiques de l’Union Européenne pour pouvoir constituer une Communauté sociale dans le futur.

Le format de la journée a été conçu en fonction du caractère hétérogène du public que l’on désirait convoquer ; pour cela, la réunion a été divisée en deux ateliers et une table ronde, passant du plan spécifique au plan général, de telle façon que le public puisse être intéressé, tant par les détails des programmes et des sessions que par l’Europe au sens le plus large.

Il semble bien que nous ayons mis dans le mille avec le format retenu, étant donné le succès de la session de cette journée à laquelle ont participé près de 140 personnes des organismes les plus divers de Navarre.

L’objectif final de cette journée était la constitution d’une Communauté Sociale de Participation Européenne. Qu’est-ce que cela signifie, et que peut-on attendre de cette initiative ?

Effectivement, la constitution de la Communauté sociale est l’objectif  final, la journée ayant été une méthode de sondage sur l’intérêt que cette initiative pourrait susciter.

En premier lieu, le but est de former un groupe de personnes ou d’organismes pouvant échanger des expériences dans un même cadre de travail, trouver des solutions aux problèmes communs, et en second lieu, cela faciliterait pour notre Direction Générale le travail de communication qu’elle réalise de façon bilatérale avec toutes ces personnes, dans notre rôle de transmetteurs d’informations et de documents de l’Union Européenne.

Maintenant, il ne reste qu’à décider du type d’outil qui serait le mieux adapté pour atteindre ces deux objectifs, le mettre en œuvre et observer comment il fonctionne.

Croyez-vous que cette initiative soit transférable ou extensible à d’autres territoires ?

Non seulement je le crois, mais c’est aussi notre intention.

Nous avons donné une première impulsion à cette expérience à petite échelle, et avec les participants que nous avions le plus localisé, c’est-à-dire dans un cadre territorial régional. Cependant, depuis le début nous avons déclaré que nous ne pouvons pas rester à ce niveau, et que le groupe doit être ouvert sans limite territoriale.

De plus, il faut tenir compte du fait que l’une des activités les plus importantes de notre rôle au sein de l’Union Européenne est d’interagir avec les membres des autres régions et des autres pays de l’Union ; par conséquent, nous n’allons pas nous fermer les portes au moment de dimensionner le groupe que nous désirons former, bien au contraire.

D’autre part, en ce qui concerne la transférabilité en soi de l’initiative que nous avons mise en œuvre, il ne fait aucun doute qu’elle serait extensible aux autres territoires ; il n’est pas difficile de deviner que les territoires restants, tant espagnols que français, comptent un groupe potentiel de personnes et d’organismes qui sont unis par un but commun, lié à la participation aux politiques de l’Union Européenne au travers de la captation de fonds européens.